- dimension
-
- hauteur
- 21.5 cm
- largeur
- 69 cm
- masse
- 1540 g
- profondeur
- 25.7 cm
- type
- extérieures
- Mots clés
- Femme ; Coquille Saint-Jacques ; Etoile orn ; Losange ; Triangle
- matières (techniques)
- bois fer ivoire os
- précisions sur la description
- 1. La caisse de résonance en forme de luth est composée de 9 côtes alternées (érable, acajou) claires et foncées (5 en acajou). La brague de la caisse et la partie sommitale sont en érable. Par l’ouie gauche, côté trompette on peut voir une étiquette manuscrite collée à l’intérieur de la caisse de résonance : Melling luthier / rue Fromenteaux / à la belle vielleuse / place du Louvre / à paris / 1750. Sur cette caisse sont fixées diverses petites pièces pour les bourdons, la mouche, la trompette, les cordes sympathiques et le ruban : toutes ces pièces sont décrites ci-dessous, paragraphe 7 / 2. La table d’harmonie, en acajou, est un élément important de la vielle sur lequel reposent de nombreuses parties décrites ci-dessous. - Elle est ornée d’une bande de pourtour incrustée qui se compose de l’extérieur vers l’intérieur : a. d’une pistagne, alternance de losanges noirs et blancs (ébène et ivoire) disposés en épi et chaque fois séparés par quatre minces filets alternés de la même matière, b. de quatre filets alternés noirs et blancs. - Sous le boîtier sont pratiqués deux groupes de neuf trous disposés en losange pour améliorer la sonorité, mais également pour permettre au bois de la table de travailler sans endommager l’instrument. - Elle possède deux ouies en C. / 3 -Le chevillier comporte trois paires de chevilles différentes ; la paire en ébène n’est certainement pas d’origine ; les deux autres paires sont en palissandre striées à l’identique, mais de taille différente. / 4. Le boîtier dont les joues sont en érable possède un couvercle plaqué ébène avec un filet d’os sur le pourtour ; il est fixé par des charnières en ressort et maintenu par un fermoir d’ivoire. -La joue côté trompette est décorée de trois frises horizontales frappées au fer (haut, centre, bas de la joue) ; ces frises sont des motifs végétaux. Entre la frise du haut et celle du centre des marques à la pointe sèche pour l’alignement des trous de touches sont visibles. Entre la frise centrale et celle du bas une inscription au fer indique en noir le nom du luthier : MELLING -Le clavier a des touches noires et blanches formées d’une tige et d’une partie plate. Treize touches d’ébène sont intactes, mais sur les dix touches d’ivoire cinq sont incomplètes, car il manque les frontons. Les sautereaux sont enfoncés dans les tiges des touches. / 5. Le cordier est en bois plaqué d’ébène avec un filet d’os sur son pourtour. Sa cheville de réglage en palissandre avec bouton d’ivoire était reliée par une cordelette à la trompette pour en varier sa tension. Deux trous pratiqués dans le cordier servaient à attacher les chanterelles. Le cordier possède un bouton de fixation à la table d’harmonie en ivoire. / 6. La roue, sa manivelle et son cache-roue La roue d’un diamètre de 16 cm passe par une fente percée dans la table d’harmonie : elle tourne autour d’un axe situé dans la caisse de résonance relié à une manivelle formée d’une poignée en S forgée à plat et d’une pomme en ivoire. Le cache-roue en bois plaqué ébène avec filet d’os se cale entre deux butées d’ébène. 7. Chevalets, sillets (ou oreilles) boutons d’attache et autres petites pièces. Trois chevalets sont encore sur cette vielle : -Le chevalet central en érable plaqué ébène sur lequel reposaient les deux chanterelles, - Les deux chevalets latéraux, l’un pour le petit et le gros bourdon, l’autre pour la mouche ; ceux des cordes sympathiques et de la trompette ne sont plus sur la table Deux sillets (ou oreilles) sont fixés sur le boîtier perpendiculairement, côté chevillier. Sur la brague de la caisse de résonance sont fixées deux petites plaquettes en ivoire à deux trous pour attacher l’une le petit et le gros bourdon, l’autre la mouche et la trompette. Une petite pièce enfoncée dans la brague (à droite de l’attache des petit et gros bourdons), munie de trois dents (la quatrième est cassée), servait à fixer les cordes sympathiques ; quatre clous plantés au sommet de la caisse, sous le chevillier, étaient utilisés pour ces mêmes cordes. Sous la brague, de part et d’autre de la manivelle, se trouvent deux boutons d’attache en ivoire du ruban ; le troisième est situé au sommet de la caisse de résonance, sous le chevillier.
- inscription(s)
- Etiquette manuscrite : Melling luthier/rue Fromenteaux/ à la belle vielleuse/place du Louvre/à Paris/1750 (Français)
- Marque d'atelier : MELLING (Français)