Fils d'un riche négociant grassois, Maximin Isnard (1758-1825) exerce le négoce d'huiles et de parfums, à Draguignan, ville d’origine de sa femme. Républicain, député du Var dès 1791, il devient Président de la Convention nationale en 1793, après avoir soutenu la mort du Roi. Suite à des attaques pour propos virulents, il se concentre sur sa députation dans le Var. Nommé baron en 1813, Maximin Isnard abandonne toute activité politique et occupe sa retraite à rédiger des ouvrages sur l’apologie de la chrétienté, à l’instar de son traité De l’immortalité de l’âme en 1802.
Description
dimension
hauteur
203.5 cm
largeur
312 cm
type
Exterieures
Mots clés
Portrait collectif
Traduction des inscriptions
Invenit et pinxit Pascucci regnum 1804 republica XII
matières (techniques)
toile (peinture à l'huile )
précisions sur la description
Maximin Isnard est assis à une table, lisant son ouvrage à toute sa famille. A la droite de Maximin Isnard, se trouve son fils Jean-Jacques, né en 1784 ; à sa gauche, sa femme Marguerite née Clérion ; de part et d’autre, les enfants de Maximin Isnard : Anne Thérèse (1779), Marguerite Cécile (1781), Catherine Emilie (1785), Aimée Françoise (1799), ainsi que Victor Isnard, fils, et la servante de la famille. Hormis cette dernière, l’ensemble des personnages porte des vêtements de style Empire, caractéristiques de la bourgeoisie aisée de province. La scène se déroule à Grasse dans l’hôtel particulier familial, place aux Aires. L’architecture et l’ameublement immergent les personnages dans un décor néoclassique spécifique au siècle des Lumières : sculpture de Minerve illustrant le retour à l’Antique ; globe terrestre et sphère céleste, symboles d’universalité.
inscription(s)
Inscription : "INV. P. PASCUCCI R.1804 R. XII" - Face avant (Latin)